L'univers d'un Thomas

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Ce texte recense mon point de vue et mon expérience vis-à-vis du jeu vidéo « Terraria ». Attention, cet article contient du spoil sur le jeu.


Ce texte est sujet à diverses fautes d’orthographes ou de syntaxes. Veuillez m’en excuser.


Bonne lecture…




Terraria, si je devais résumer très grossièrement et succinctement ce jeu en une phrase, je dirais « Minecraft en 2D ».


Ces 2 jeux partagent les mêmes classifications de gameplay, à savoir les styles « survie » et « bac à sable (sandbox) ». Le premier indique que le jeu est une sorte de survivalisme. Il faut rester en vie contre les différentes menaces qui pèsent sur nous, notamment les monstres. Le deuxième désigne le fait qu’il n’y a pas de but prédéfini. Nous fixons nos propres objectifs, et nous pouvons modifier le monde à notre guise, pour le matérialiser nos envies.


Minecraft est un jeu en 3D et Terraria en 2D. Pour donner un exemple, dans Minecraft, vous pouvez tourner autour d’un arbre. L’arbre à un volume, de la profondeur. Or, dans Terraria vous ne pouvez pas tourner autour d’un arbre, seulement passer devant, et ainsi se retrouver à sa droite, ou à sa gauche. Bien qu’il y ait des arrières plans dans Terraria, donnant un semblant de profondeur à l’environnement, vous ne pouvez rester que sur un même axe XY. Dans Minecraft, vous avez aussi l’axe Z. Pour comparer plus facilement, Terraria a le même système d’axe que les jeux Mario (les plus vieux, ceux en 2D). Vous allez de droite à gauche, ou de gauche à droite, en haut, en bas, mais vous ne pouvez pas sortir de cette ligne invisible sur laquelle vous « marchez » en permanence. Il n’y a qu’un seul plan.


Comme dans Minecraft, le monde est composé de divers éléments qui forme plusieurs écosystèmes, plusieurs environnements, chacun avec sa faune et sa flore propre. Mais vous pouvez interagir avec tous ces éléments : les supprimer, les stocker, les transformer, les replacer quelque part d’autre. C’est vraiment un jeu de création, sur fond d’aventure.


Dans Terraria, lorsque l’on commence le jeu, il nous faut un avatar, que nous personnalisons à notre guise. C’est lui que nous faisons jouer, il faut donc qu’il nous plaise. Une fois cela fait, nous créons un monde (aléatoirement ou en entrant une graine de génération précise), nous ajustons la difficulté du jeu, nous choisissons la taille du monde, son nom et également un « mal » du monde. Je reviendrais plus tard sur ce terme. Notre personnage apparaît donc dans notre nouveau monde et a tout à découvrir. Dans Minecraft, vous commencez quasiment sans rien, seulement avec une carte. Vous détruisez donc du bois de vos propres mains. Dans Terraria, la carte est toujours incrustée à l’écran, ce n’est pas un outil à sélectionner comme dans Minecraft. De plus, nous commençons Terraria avec 3 outils : une épée en cuivre (pour se défendre contre les monstres), une pioche en cuivre (pour miner) et une hache en cuivre (pour couper du bois). Nous pouvons bien attaquer avec notre pioche et notre hache, mais ce sera toujours inférieur à notre épée. Nous récoltons ensuite des matériaux de plus en rare et utiles et affrontons des monstres de plus en plus fort, au fur et à mesure que nous progressons, comme dans Minecraft.


Pour montrer que nous sommes arrivés à une limite dans un monde (car les mondes ne sont pas infinis), Terraria partage le même système que Minecraft, à savoir l’emploi de barrières (ou de murs) invisibles (à l’époque sur Minecraft c’est comme ça que les délimitations de terrains fonctionnés).


En termes de musique, d’ambiance sonore, je trouve que celles de Minecraft sont plutôt calmes, sans grande vivacité. Terraria utilise beaucoup plus de musiques différentes, en fonction des évènements dans le jeu, du biome où vous vous trouvez, si un boss est invoqué. La musique est bien sûr adaptée à ce qu’il se passe dans le jeu. Et c’est plus dynamique que Minecraft. J’ai plusieurs musiques de Terraria sur mon téléphone, mes préférés bien sûr. Les écouter me remettent dans le jeu.


Au niveau des PNJ (Personnage Non-Joueur), dans Minecraft, ces derniers n’ont qu’une fonction de commerce. Il n’y a pas vraiment de communication avec eux puisqu’ils font juste des bruits. De plus, ils ne restent que dans leurs villages. Dans Terraria, ils ont également une fonction de commerce (pour la majorité), mais donne aussi plus de lien social. En effet, nous pouvons discuter avec eux (enfin disons plutôt qu’ils vous affichent des lignes de dialogues), il faut des conditions pour qu’ils apparaissent dans votre monde, et vous pouvez choisir le lieu de leur habitation (vous pouvez donc « vivre » avec eux peu importe où vous allez). Depuis une mise à jour récente, ces derniers ont maintenant des conditions de vie sociale (voisinage avec les autres PNJ, biome d’habitation), influençant plus ou moins sur les prix de ce qu’ils vous vendent. Chaque PNJ a une personnalité unique. Le marchant d’arme vend des armes à feu et des munitions, la dryade des objets sur la nature, le pêcheur ne vend rien, mais il vous propose des missions de pêches en échange de récompenses, et le guide vous informe sur les possibilités de création des matériaux, pour ne citer qu’eux.


Terraria possède beaucoup plus de créatures (monstres, animaux, insectes) que Minecraft. Il y a donc une plus grande diversité, chacun apparaissant dans des conditions spécifiques (biomes, météo, évènements, heure dans le jeu, heure dans la vraie vie). Chaque monde possède un bestiaire, qui regroupe beaucoup d’ennemis, de créatures, de boss et de PNJ. Un objectif peut donc être de le compléter, d’autant plus que ça complétion apporte des éléments exclusifs chez un PNJ en particulier.

De plus, ce jeu permet une plus grande capacité de création que dans Minecraft, par les nombreux éléments dont il dispose. Minecraft permet aussi beaucoup de possibilités, mais Terraria dispose de plus d’éléments.


Terraria contient plusieurs « boss », qui sont des ennemis plus puissants avec une barre de point de vie affiché en grand sur l’écran, des musiques spéciales, et des récompenses (à leurs défaites) plus intéressantes. Certains boss font office de pallier dans votre progression du jeu. Il est nécessaire dans éliminer certains pour progresser dans l’aventure (pour débloquer de nouveaux éléments et fonctionnalités). Chaque réussite contre un boss « obligatoire » apporte une certaine satisfaction.


S’il existe différents niveaux de difficultés dans Terraria, que vous choisissez lors de la création de votre monde, il faut savoir que la défaite d’un certain boss augmentera la difficulté de votre monde, et ce définitivement. Pour être plus clair, votre aventure (si vous souhaitez aller jusqu’au bout) se composera de 2 grandes phases : le Pre-Hardmode, et le Hardmode. Ces 2 modes reflètent la difficulté des ennemis. En commençant, vous débutez en Pre-Hardmode. Rien de particulier à dire, vous faîtes votre chemin normalement. Cependant, la défaite du dernier boss du Pre-Hardmode (le Mur de Chair) entraîne le Hardmode, une version plus difficile de votre monde, par la hausse des statistiques de nombreux ennemis du Pre-Hardmode, l’arrivé de nouveaux ennemis et boss et de nouvelles fonctionnalités. Si, en fin de Pre-Hardmode, vous vous sentiez tout puissant, en début de Hardmode, tout change. La vraie difficulté commence, l’état final de votre monde est en place, et revenir en Pre-Hardmode n’est plus possible. C’est pour cela qu’il est préférable d’avoir « tout fait » en Pre-Hardmode, avant d’entrée en Hardmode. Vous devez redevenir le meilleur possible, avec les nouveaux équipements qui s’offriront à vous. C’est une des particularités de ce jeu, une sorte de « régression » obligatoire (enfin, ce n’est pas nous qui régressons, mais on redevient « faible » dû à l’augmentation de la difficulté).


Je reviens sur le « mal » du monde, ou plutôt des 2 « maux ». Une idée originale qui se démarque de Minecraft. Comme je le disais chaque monde est séquencée en différents biomes. Et dans chaque monde se trouve un « mal », ou aussi appelé biome maléfique. Il y en a donc 2 :

- Le carmin : caractérisé par la couleur rouge (le sang, la violence), ce biome se compose de grottes conduisant à des tunnels souterrains, où se trouve des éléments à détruire qui servent à invoquer le boss du carmin. L’ambiance y est donc plutôt sanglante, avec une musique un peu saccadée par moment, et on a vraiment cette impression de brutalité.

- La corruption : caractérisé par la couleur violette (la maladie, la putréfaction), ce biome se compose de gouffre reliant à des tunnels souterrains, où se trouve des éléments à détruire qui servent à invoquer le boss de la corruption. On se concentre donc plutôt sur une sorte d’empoisonnement, avec une atmosphère vicieuse.

Parmi les nouvelles fonctionnalités dû à l’entrée en Hardmode, il y a le fait que le mal de votre monde va se répandre. Les blocs infectés vont en infecter d’autres purs (j’entends par là non infectés). Aucun biome de surface ne peut résister à l’infection. Ainsi, si vous ne vous « dépêchez pas » de progresser (car plus loin dans le jeu vous pourrez purifier les éléments infectés), votre monde sera en partie invivable, par les ennemis de ces biomes maléfiques (avec de nouveaux via l’entrée en Hardmode) et par le fait que les PNJ ne vivent pas dans des biomes maléfiques.

Cependant, toute la surface du monde ne sera pas infectée. En effet, à l’emplacement de la mort du Mur de Chair, un « V » va se répandre dans votre monde, avec pour l’une des branches une vague du mal de votre monde, et pour l’autre branche, une vague du biome « Sacré ». Le Sacré est un nouveau biome qui apparaît donc pendant le Hardmode, et il symbolise l’opposé du mal. Ce nouveau biome va également se répandre, comme le mal. Cependant, le mal et le Sacré ne se répande pas entre eux, ils se bloquent. Le Sacré se caractérise par des couleurs arc-en-ciel, et des ennemis sortis de contes (fée, licorne). Néanmoins, ce n’est pas pour autant un biome facile. Ainsi, le « V » va corrompre/sanctifier une partie de votre monde, du bas de votre monde (puisque le Mur de chair se situe dans la dernière couche du monde) jusqu’en haut, permettant une propagation à différentes échelles de votre monde.


Comme pour Minecraft, Terraria dispose de plusieurs « mods », inventés par les fans, avec chacun ses éléments et ses règles propres. Ainsi, chacun (j’imagine qu’il faut quand même si connaître en codage) peut avoir son « propre » Terraria, et le mettre en ligne, pour que chaque joueur puisse le tester et jouer avec. Ces mods ne sont disponibles que sur PC, et je n’ai jamais joué à Terraria sur ordinateur. Certains mods sont bien connus, comme « Thorium », « Overhaul » ou « Calamity », de gros mods apportant plein de nouveaux contenus tous droits sortis de l’imaginaire de fans. Pour ce dernier mod (Calamity), je m’étais beaucoup renseigné dessus, après avoir vu quelques vidéos et la difficulté que je trouvais énorme contre certains boss.


Terraria et Minecraft dispose tous deux d’un mode créatif. Dans ce mode de jeu, vous disposez de tous les éléments du jeu en nombre illimité. Si dans Minecraft, vous avez tout, tout de suite, dans Terraria, il faut débloquer l’élément un certain nombre de fois avant de pouvoir le dupliquer à l’infini. Je sais, c’est curieux. Ainsi, vous êtes obligé de jouer normalement, et vous n’avez pas tout à votre disposition dès le début. On ne peut jouer sur un monde créatif qu’avec un personnage de difficulté créatif. Lors de la création de votre personnage, vous pouvez choisir que si vous mourrez, vous ne perdez rien de votre inventaire, ou vous perdez tout ce que contenait votre inventaire, où vous devenez un fantôme et ne pouvez interagir avec plus rien (en gros, le personnage est condamné). Ça, c’est si vous décidez de joue en survie. Mais vous pouvez aussi choisir que votre personnage soit de difficulté créative, et vous ne pourrez l’utiliser que dans un monde de difficulté créatif. Ainsi, un personnage créatif ne peut pas être jouer dans un monde survie, et un personnage survie ne peut pas non plus être employé dans un monde créatif.


Un point que j’apprécie dans Terraria sont les objets de développeurs. Alors qu’est-ce que c’est ? Eh bien ce sont (pour la plupart) des équipements ou des armes que l’on peut avoir dans le jeu (en battant des boss, avec une chance aléatoire de tomber dessus) qui rendent hommage aux développeurs de Terraria. Chaque développeur a à son effigie des éléments dans le jeu, qui porte son nom. Ce que j’apprécie justement, c’est le fait que les entités des développeurs sont présentes au sein du jeu, et il le mérite. Ainsi, ils « signent » leur création, et laisse libre court à leur imagination.


Après tous ces petits comparatifs, Terraria est-il moins bien que Minecraft ? Eh bien dans mon avis purement personnel, non, et je préfère même Terraria.


J’ai tout d’abord découvert ce jeu en apprenant que quelqu’un de ma liste d’amis sur 3DS y jouait. Il était possible (à l’époque où il y avait Internet sur les 3DS) de voir à quoi joue les autres joueurs de notre liste d’amis sur 3DS, et quelqu’un jouait à ce jeu, Terraria, que je ne connaissais pas et dont l’icône du jeu était un arbre. J’ai donc fait quelques recherches sur le net et je l’ai reçu pour Nintendo 3DS à mon anniversaire de 2019. La version 3DS ne dispose pas de différente taille de monde, ni des différentes modes de difficulté. Il n’y en qu’un. Elle ne contenait pas non plus les mises à jour les plus récentes (elle s’arrêtait à la 1.2.4). Néanmoins, en dépit de ces manques, cette version comportait du contenu exclusif à cette console. J’ai pris beaucoup de plaisir à jouer à ce jeu. Il faut savoir que mon frère y jouait aussi sur sa 3DS. Il progressait plus vite que moi et je recopiais certaine de ses techniques spécifiques contre certains boss. Mais ce jeu a aussi ses gros défauts que sont ses nombreux bugs (du moins sur 3DS). Je m’amusais à les répertorier. Les plus embêtants, c’étaient quand un de nos mondes ne devenait plus accessible. Il était fichu au sens propre du terme. Plus moyen d’y accéder, tout une réserve d’éléments perdus donc. Mais le personnage, lui, n’avais pas ce problème, fort heureusement. Alors au lieu de me construire un QG, je devenais nomade. Mon objectif, devenir le personnage le plus « puissant » qui soit. Bon, ça ne marche pas comme ça, les personnages non pas de niveau. Ce qui fait qu’ils sont plus ou moins bons, ce sont nos équipements, mais surtout notre manière de jouer.

Terraria pour Nintendo Switch est sorti fin juin 2019. Cette nouvelle version contient toutes les mises à jour, donc beaucoup plus de contenu (et moins de bug) que ma version 3DS. Et au début, je ne voulais pas Terraria pour la Switch. J’avais passé beaucoup de temps sur 3DS, j’avais récupéré beaucoup d’éléments, et je ne voulais pas tout recommencer.

Mon frère, lui, a eu Terraria sur Switch. J’y ai joué un peu pour voir à quoi cela ressemble, voir ce que nous ne disposions pas sur 3DS. Mais je ne voulais toujours pas l’avoir pour moi personnellement. J’acceptais de l’avoir sur Switch seulement si l’on pouvait transférer notre personnage de la 3DS à la Switch. Mais ce n’est pas possible. Et puis, je ne sais plus quand, j’ai fini par changer d’avis.

Mon père m’a acheté une Nintendo Switch Lite en juin 2022, suite à l’obtention d’un diplôme, et j’ai eu Terraria le mois suivant. Voulant « dépasser » mon frère (qui avait déjà fini le jeu dans le plus haut mode de difficulté), je choisis moi aussi cette même difficulté, et je créais un personnage, qui part donc de rien, et qui va forger son identité dans le jeu. Ma progression s’est faite en 2 grandes étapes. Il faut savoir que je jouais à Terraria pendant les vacances, je n’avais pas le temps autrement. Dans la première grande étape, je progresse bien, j’atteins le Hardmode et je suis donc rendu à devoir vaincre 3 boss qui sont indispensables pour progresser. Je les avais déjà vaincus sur 3DS, mais le mode de difficulté n’était pas le même. Je préfère les affronter dans un certain ordre, identique à l’ordre sur la 3DS et à mon frère. Mais je me retrouve bloqué au premier des 3. Le Destructeur (bien qu’il ne détruit rien) se révèle être ma plus grande difficulté à ce moment-là. Pour parler de lui, il s’agit d’un gigantesque ver d’acier qui contient des sondes qui sont libérés au fur et à mesure qu’il reçoit des dégâts. Ces sondes sont de petites sphères qui tire des lasers à distance. Le Destructeur, nous fonçant dessus, peut aussi tirer avec toutes les sondes de son corps (donc celles qui n’ont pas encore été éjectées). Le Destructeur ne se combat que de nuit. Si le jour arrive, il s’en va et disparaît, nous obligeant à devoir le retenter à une prochaine nuit. J’ai essayé de nombreuses fois, mais sans succès. À chaque fois, je mourrais dès les premières secondes (me faisant perdre également des consommables (comme les potions) que j’utilisais au début du combat). J’avais pourtant un équipement tout à fait acceptable, mais pas la technique. Je me battais à niveau égal en termes de hauteur, ce qui ne m’arrangeait pas, car j’étais une cible facile. Par mes nombreux échecs, je me créais un monde uniquement pour la production de composants des potions que j’utilisais (pour les compenser). Mais je commençais à abandonner, je perdais espoir. L’épopée de mon héro allait-il s’arrêter là ? Terraria n’était plus trop une de mes priorités. Je n’avais pas abandonné pour autant, mais je voulais faire une pause.

Et puis, à la préparation du sac pour le séjour des grandes vacances chez mes grands-parents maternels, je me tâtais pour prendre ma Switch (et donc Terraria). Et puis finalement je l’emmène. Et j’ai bien fait ! Je me disais « Ce sont ces vacances qui vont être décisif dans la suite de mon aventure. Je continue, ou j’arrête ». Je me renseigne donc un peu plus sur Internet, et j’adopte la technique d’être assez haut dans le ciel, de façon qu’il ne puisse plus m’atteindre. Les rayons lasers des sondes étant bloqués par les blocs sur lesquels je me déplace, il ne me reste plus qu’à attaquer à distance vers le bas (via une arme spécifique), et à gérer les sondes qui se libère du Destructeur (doser les dégâts infligés au Destructeur pour doser l’arrivée des sondes). Et pour une fois, je ne meurs pas du combat, mais le temps imparti est dépassé, le jour se lève. Il faut donc que je recommence mais en attaquant plus agressivement. Et je finis enfin par le vaincre. Oufff ! Et je n’ai pas eu tant de mal que ça avec cette nouvelle technique. Je le refais justement après, pour y récupérer plus de ses composants. Une autre caractéristique de mes échecs répétés était le fait que je n’arrivais pas cibler à 2 endroits différents avec les 2 joysticks. L’un des joysticks sert à cibler, et l’autre à avancer. Ainsi, nous pouvons avancer d’un côté tout en attaquant de l’autre, puisque chaque pouce gère un des joysticks. Et j’avais du mal, en termes de coordination, à ne pas avoir la même direction pour les 2. Ça a été un petit apprentissage de devoir les dissocier. J’enchaîne ensuite sur le second des 3 boss, que je fais sans grande difficulté. Et viens le troisième. Celui-ci, mon frère m’en a fait bien peur. « Le plus dur du mode maître (le plus haut mode de difficulté sur lequel nous jouons) », « Trop rapide », « Beaucoup d’échecs ». Ce boss se compose de 5 membres dissociés (la tête et ses arsenaux), dont mon frère a dû en faire disparaître 2 pour réussir. Pour cela, il suffit de parcourir de longues distances rapidement, de manière que ses membres, plus lents, ne soit plus chargés par le jeu. Bon, il n’avait pas fait exprès, il le fuyait quoi. Et cette fuite a provoqué une aide. Je suis donc assez inquiet quand je le tente. Sachant que mon frère n’avait eu aucun mal avec le Destructeur. Et pourtant, je bats ce boss sans réelle difficulté. Je détruis tous les membres, rien de très compliqué. Dès que le Destructeur a été battu, la progression s’est remise en place. J’enchaîne la suite du jeu (bon, clairement, je passe des heures par jours pour progresser), je reprends espoir, vers des horizons toujours plus lointains. Le boss suivant (une sorte de grosse plante carnivore) qui apparaît à la suite des défaites des boss précédents, mon frère l’avait vaincu avec une technique plus « originale » par l’utilisation de tunnel et de canons. Si sur 3DS j’avais copié sa méthode, là, je combats ce nouveau boss de façon classique. Et je réussi aussi. Voilà, je termine les derniers boss ensuite, récupère les meilleurs équipements, deviens de nouveau tout puissant. Comme je le disais il n’y a pas de but prédéfini dans ce jeu. Chacun fixe ses objectifs. Et pour moi, à ce jour, ils sont presque finis, le plus gros a été fait. Je fignole quelques petits buts, je me sens assez près de la fin (ou plutôt de ma fin) du jeu, en attendant une future mise à jour.


Car oui, ce jeu continue d’être mis à jour encore actuellement (bien que nous sommes plus près de la fin que du début).


Ce qui nous fait sentir fort dans un jeu est notre progression, et nos victoires contre des ennemis, eux-mêmes toujours plus puissants. Les victoires contre des monstres, qui auparavant me tuaient, sont gratifiantes. Et le « boss final » de Terraria a une symbolique de divinité dans ce jeu. Alors, vaincre ce dieu, nous amènes à nous-mêmes en devenir un.

À force de progresser, nous avons plus de contrôle sur le monde (pouvoir passer de la nuit au jour suivant et vice-versa). Nous pouvons modifier tous les biomes, en créer de nouveaux ou en supprimer, pour créer notre monde parfait. Nous pouvons invoquer manuellement différents évènements, sans à devoir attendre qu’ils apparaissent d’eux-mêmes. Au début, à devoir nous déplacer dans un monde vaste, pour nous rendre d’un point à un autre, nous pouvons ensuite nous téléporter via un réseau d’éléments spécifiques, que nous plaçons nous mêmes.

Si au début on a l’impression d’être inférieur à un PNJ, nous évoluons dans le jeu, lui s’adaptant également à nous, mais c’est nous qui finissons par le dépasser. Ainsi, ne partant de rien, et avançant parfois lentement, nous pouvons quand même réussir à atteindre le bout (et ce même dans la vraie vie...)

10/04/2025

Image provenant de mon jeu (très pixelisée car zoomée)

Biome Carmin

Biome Corruption

Biome Sacré

Le Seigneur de la lune (boos final)

Le destructeur

Quelques images trouvées sur Internet pour montrer la diversité des constructions possibles :