L'univers d'un Thomas

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Ce texte recense mon point de vue et mon expérience vis-à-vis du jeu vidéo « Minecraft ». La version à laquelle j’ai joué et la version pour Xbox 360 sans mise à jour. L’immense partie des ajouts suite aux mises à jour me sont donc inconnus. De ce fait, mon texte peut être obsolète ou du moins, ne pas couvrir tout le champ possible du jeu.


Ce texte est sujet à diverses fautes d’orthographes ou de syntaxes. Veuillez m’en excuser.


Bonne lecture…




Il existe plusieurs versions et modes de jeu de Minecraft (le jeu de base), et je ne m’y connais pas assez pour parler de toutes ces versions. Celle que mon frère et moi avions eu était celle pour Xbox 360, achetée dans un magasin, pour Noël de 2015. C’est que ça remonte à loin mine de rien. De plus, je ne crois pas que la Xbox 360 était connectée à Internet, je n’ai pas souvenir de mises à jour sur nos jeux pour cette console, donc probablement que notre jeu Minecraft n’a reçu aucune mise à jour, j’imagine.

Quoi qu’il en soit le jeu était quand même bien complet.


Je pourrais comparer Minecraft a une sorte de survivalisme, dans le sens où notre avatar apparaît dans un monde (généré de manière aléatoire) et dans lequel il faut survivre, ou faire ce que l’on veut en fait. Il n’y a pas de but prédéfini dans Minecraft, ou de quêtes à accomplir. Nous fixons nos propres objectifs.

Minecraft est connu pour son style dit « bac à sable », c’est à dire que le système de construction est complètement libre, nous pouvons modifier l’environnement, le monde, comme bon nous semble. Le monde est en fait composé de cubes (blocs) que nous pouvons récolter (en détruisant le bloc) et le réutiliser ou le repositionner. Ainsi, nous pouvons déplacer les éléments ou les transformer. Il n’y a pas que les blocs à proprement parler dans ce jeu, mais également tout un écosystème et différents biomes composés de plantes, créatures, liquides, minerais, nourritures, équipements, trésors, structures et bâtiments, villages de PNJ, entres autres.

Généralement, nous commençons par récolter du bois (provenant des arbres), que nous façonnons en outils (pioches pour les minerais, épées pour se battre, houes pour la culture, et d’autres…) afin de récolter des minerais de plus en plus en rare pour améliorer notre équipement (se créer des armures) et affronter de plus en plus de monstres ou êtres tout simplement plus « puissants ». Par exemple, certains minerais, donnant des équipements intéressants, ne se récoltent qu’avec des pioches d’un certain niveau (une pioche en fer permet de récolter du minerai d’or, mais une pioche en pierre ou en bois en est incapable).

Le monde dans lequel nous apparaissons n’est pas infini, il est délimité par des « murs invisibles » qui nous empêche d’aller plus loin, nous enfermons dans un très grand cube (pour avoir joué à des versions plus récentes, cette règle ne semble plus s’appliquer).

Comme je le disais, Minecraft est proche du survivalisme : il faut se nourrir (soit en cultivant, en tuant des animaux pour récolter la viande, en pêchant) mais également résister aux créatures hostiles qui nous attaquent (entre les zombies, les archers squelettes, les araignées, les célèbres Creepers (qui s’auto explosent pour nous tuer), les Ghasts (espèce de poulpes blancs volants cracheurs des boules de feu) et d’autres encore, …).

Il existe 2 modes de jeu, l’un « survie » et l’autre « créatif » où nous sommes invincibles, nous pouvons voler et faire apparaître autant d’éléments comme nous le voulons.

Minecraft est connu pour son système de création de structure, d’architecture, de bâtiment. Il y a beaucoup de moyens de décorer le monde, beaucoup d’éléments diverses et variés provenant de la vraie vie (fenêtre, tapis, drapeaux, systèmes « électrique » (redstone), barques, wagonnets et rails, entonnoir, TNT (j’adore l’utiliser), …).

Certains outils sont essentiels dans ce jeu, du moins pour moi. Les torches (pour explorer les grottes obscures et repousser les monstres), la carte (pour se situer dans ce vaste monde), le lit (pour passer l’étape de la nuit (car il y un cycle jour/nuit)), les équipements (épées, pioches, ensembles d’armures) et des stocks de blocs sur soi. Mais ces avis ne concernent que moi, ils ne sont pas universels.

Dans Minecraft, il existe également différents mondes « parallèles » (il y en avait 3 sur ma version). Le monde de base, semblable à notre monde, et 2 autres via 2 portails différents. L’un des mondes est comparé à l’Enfer, appelé le Nether, un univers « sous terre » (dans le sens où l’on ne peut pas voir le ciel, ce monde est toujours recouvert par-dessus). De plus, l’ambiance y est plutôt chaude dû aux cascades et lacs de lave, des monstres plus agressifs que dans le monde normal, et l’évaporation de toute source d’eau. Enfin, le troisième monde, appelé l’End, abrite l’Ender Dragon, le « boss final » du jeu Minecraft. Bien que rien ne nous oblige à tuer le dragon, sa mort semble être l’objectif du jeu. Dans ma version sans mise à jour, l’Ender Dragon était le seul boss disponible. Le monde de l’end se constitue d’une île centrale flottant dans le vide (tout l’environnement y est noir, vide), mais également d’îles plus éloignées (où se situe des structures particulières). Dans la version à laquelle j’ai joué, il n’y avait que l’île centrale, rien de bien intéressant donc, si ce n’est tuer le dragon et récupérer son « œuf » qui fait office de trophée. Arriver jusqu’ici n’est pas chose aisée. Il faut localiser un fort, enfoui sous terre, et fabriquer autant d’œil de l’Ender que nécessaire pour activer le portail de l’End, présent dans le fort. La fabrication d’un œil de l’Ender demande cependant de devoir tuer 2 types de monstres, l’un dans le monde normal, et l’autre dans le Nether.

Dans ce jeu, il y a également tout un système de troc et commerce avec des PNJ donnant un semblant de vie sociale.

Mais que ce passe-t-il lorsque l’on meurt dans ce jeu ? Eh bien une chose que je trouve terrible, nous perdons tout ce que nous avions sur nous (équipements, inventaire). Tous ces éléments perdus restent sur le lieu de notre mort, alors après être réapparu il faut vite aller les chercher ! Ou prendre des stocks que nous avons gardé chez nous. Si vous ne mourez pas trop loin de votre point de réapparition, et qu’au mieux il ne fasse pas nuit, alors il faut aller tout récupérer. Mais si vous avez fait une grosse chute dans une grotte profonde, ça va déjà être plus dur.

Au-delà du jeu de base, Minecraft possède énormément de mods (gérés par des personnes autres que les concepteurs du jeu), chacun avec leurs propriétés et leurs règles qui permettent des possibilités infinies. Pour cette thématique, j’avoue ne pas du tout m’y connaître.

Bon, voilà qui résume déjà bien Minecraft, du moins la version à laquelle j’ai eu droit, puisqu’à se renseigner un peu sur le jeu actuellement, et même en voyant les sets LEGO, je me rends compte que même le jeu de base va beaucoup plus loin maintenant. De toute façon il n’y avait qu’à voir le contenu du livre « Minecraft Blockopedia », livre que j’ai payé une vingtaine d’euros, et mon frère l’autre vingtaine, qui recense différents blocs et éléments du jeu, auxquels nous ne disposions pas dans notre version.

Même si nous manquions d’éléments nous en avions quand même un bon assortiment permettant pas mal de possibilités de jeu et d’interactions.

Enfin, ce jeu permet la création de différents mondes, tous différents, et c’est ce dont je vais parler plus en détail, les mondes auxquels j’ai joué sur Minecraft (du moins ceux dont je me souviens, parce qu’il y en avait pas mal je crois).


Ma toute première partie, en mode survie (et je ne sais plus quel niveau de difficulté j’avais choisis), s’appelait « thomas land ». Je meurs 2 fois (Creeper et zombie), je change de monde pour créer le même que mon frère à l’aide de la graine de génération du monde de mon frère.


Mais je ne sais plus pour quelle raison, je change encore de monde.


Dans ce troisième monde, nommé « Graft », en survie également, je tente de faire le jeu (vaincre le dragon). J’ai passé beaucoup de temps sur ce monde, exploré toute ma carte, fouillé des mines, fait des cultures de blé (pour le pain) et des élevages d’animaux, mais pour autant je ne suis jamais allé très loin. Je me rappelle mes premiers moments contre des monstres (zombie et araignée), eh ben j’ai demandé à mon frère de les tuer. À force de jouer j’ai pris un peu plus de courage, exploré un petit peu le Nether, sans jamais aller très loin dans ce monde.


Non, mes parties préférées sont en mode créatif en jouant aussi par moment en survie, avec du multijoueur. Du multijoueur ? Eh oui puisque nous disposions mon frère et moi de 2 manettes sur la Xbox, permettant ainsi de jouer à 2 dans un même monde, chacun avec son avatar.


Un monde que j’ai beaucoup aimé en créatif avec mon frère était « Destruction ». Comme son nom l’indique explicitement, l’objectif de ce monde était de le détruire un maximum, en faisant joujou avec la TNT. Nous creusions des gros trous dans ce monde, jusqu’à la dernière couche de bloc (étant indestructible). Nous créions des lignes de TNT qui explosaient en effet domino. Le Nether et l’End n’étaient pas épargnés. Il fallait tout raser ! Bon, il y a tellement de bloc dans un monde que nous étions loin de tout annihiler, mais il fallait faire le maximum. À l’inverse de la destruction, nous avons créé quelques bâtiments/maisons dans le ciel, afin d’avoir quand même un toit et pouvoir stocker ce que nous voulions. Et, nous avions prétexté une histoire dans ce monde, qui faisait que nous devions jouer en survie (donc sensible aux dégâts et à la faim) pour regagner notre capacité liée au mode créatif (vol, invincibilité et création d’éléments à volonté). Pendant quelques temps, nous étions dans une histoire (bon je ne me rappelle plus le scénario) nous obligeant à nous déplacer dans un monde troué et presque sans vie et devoir attaquer et esquiver les monstres (que je faisais apparaître grâce aux œufs de monstres pour donner du défi). Niveau équipements on avait ce qu’il fallait, pas de problème, grâce au créatif. Dans le village flottant des PNJ de mon frère, un traître s’y cachait (je crois), mais les Ghasts apparaissaient d’un coup pour nous assaillir en crachant leurs boules de feu explosives. Notre épopée se termine dans le Nether, lieu de tous les dangers, à devoir désactiver la structure responsable de toute cette histoire. Que d’émotions quand un cube de magma tombait sur nous, alors que nous étions proche de la fin. C’était mon frère qui était au-devant, avançant lentement, sur ses gardes, car un Blaze ou un Ghast pouvait apparaître à tout moment. Finalement nous atteignons l’objectif, et récupérons nos pouvoirs (à moins que l’histoire dans le Nether n’ait eu lieu dans la partie « Lave » dont je parle après).


Toujours dans cette idée d’utiliser au maximum un élément du jeu, la partie « Lave » consistait non pas à laver le monde, mais bien à le recouvrir de lave. Il fallait en mettre partout, sur les arbres, les montagnes, les toits des villages de PNJ (ils brûlaient tous, mouahaha), recouvrir les océans. Même l’End en prenait un coup. Bref, un monde inhabitable. Je me rappelle une petite histoire que j’ai fait en survie tout seul, où dans le même style, il fallait que j’affronte des monstres que je faisais apparaître grâce à leurs œufs correspondants. Je me battais « chez moi », à l’intérieur d’une colline recouvert par la lave (et étant en survie, l’arène était donc délimitée par la lave). Pour l’histoire c’était le Nether qui m’avait trahi et voulait ma mort, sachant que le Nether est un monde (peut-être également une conscience dans ce jeu).


À l’inverse de recouvrir le monde de lave, il fallait le recouvrir d’eau. Même principe. Mon frère n’a pas dû participer à « l’engloutissement » du monde. Ça aurait été intéressant d’essayer de vivre dans ce monde-là, en survie également.


Une autre partie un peu particulière : j’avais aménagé en créatif le monde en y installant des « épreuves » avec récompense à la clé (dans un coffre) par-ci par-là. Et c’est mon frangin qui devait jouer en survie, avec pour objectif de vaincre l’Ender dragon, et il pouvait participer (ou non) aux différentes épreuves que j’avais créé pour l’aider à progresser plus rapidement. Moi, de mon côté, je jouais un autre personnage qui essayais de traquer et de tuer l’avatar de mon frère (je regardais son écran à lui puisque l’écran de la télé était scindée en 2). Et dès qu’il me tuait bé je réapparaissais, devenant une menace perpétuelle. Bon, ce n’est pas avec l’équipement que j’avais que j’allais lui faire beaucoup de dégâts.


Et les rôles étaient inversés dans un autre monde, reprenant le même principe. Mon frère avait conçu des épreuves et était le chasseur. Moi j’étais le gentil aventurier qui devait vaincre le dragon.

Ces 2 parties non pas beaucoup été jouées cependant.


Encore un monde, créé par moi, appelé « Arènes » je crois, où en créatif j’avais conçu tout un parcours flottant composer de différentes arènes, que mon frère devait réussir en survie. Moi je ne faisais rien, si ce n’était envoyer les monstres lorsqu’il tentait l’arène. Maintenant que j’y pense, chaque arène avait sa spécificité, certaines avec des trous, d’autres avec de l’eau, de la lave, des blocs qui ralentissent, du feu.


Encore une de mes créations (eh oui décidément) commencée en créatif avec la construction d’une grosse tour d’obsidienne au centre du monde. L’histoire était simple, chaque fois que nous jouions (en survie), après un certain temps de jeu, nous repartions en créatif pour recouvrir le ciel (au maximum de la hauteur disponible de blocs) de blocs d’obsidienne, recouvrant ainsi peu à peu le monde par un large champ ténébreux, favorisant l’apparition des monstres, dont un élément à l’intérieur de la tour était responsable. C’était une idée originale je trouve. Notre objectif était de vaincre le dragon de l’Ender, mais avec un ajout de difficulté dû à cette obscurité croissante. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’à partir d’un certain moment ça devient très long d’augmenter la taille du carré d’obsidienne dans le ciel, quand on place les blocs un à un. De même, cette partie n’a pas beaucoup était jouée. Je m’imaginais déjà devoir placer des torches partout pour éclairer le terrain. La tour d’obsidienne devait avoir une origine alien il me semble.


Et enfin, peut-être la meilleure de toutes les parties, j’ai nommé, « Camps ». Alors en quoi ça consiste ? Eh bien, étant jeune, mon frère et moi avions une part importante d’affect envers nos peluches. Alors, nous avions choisis 12 doudous qui cohabiteraient ensemble dans un monde Minecraft, en scindant le monde (en y installant des frontières). Chaque doudou (4 à moi et 8 à mon frère) a des particularités qui lui sont propres, d’un point de vue de son (ses) territoire dans le jeu, mais aussi au niveau de ses objectifs et de sa psychologie. Ainsi, certains étaient, dès le départ, « riches », ou avaient de grosses structures et installations. D’autres, écologistes (ils ne se nourrissaient pas de viandes), collapsologue, voulant vaincre tous les autres participants, …. Nous nous servions des structures déjà présentes dans le didacticiel pour les personnaliser en fonction du propriétaire, en créatif. Nous faisions jouer chaque doudou, en survie, 1 heure (2 par 2), puis c’était au tour d’un autre groupe. Étant donné que j’en avais 2 fois moins que mon frère, mes doudous progressaient un peu plus vite.

Modifier le monde pour pouvoir y jouer a pris beaucoup de temps. Créer toutes les frontières, un château avec de grands remparts, un immense palais, une base secrète, des réseaux de galeries souterraines, des réseaux de rails pour permettre un mode de transport rapide, des réseaux de barques pour naviguer sur l’eau, une immense serre renfermant un trou provoqué par une météorite, des installations souterraines (générateur de minerais, zone secrète de portail de l’End), un très grand arbre faisant office de maison, un abattoir. Certains lieux, comme l’île de la réunion, le marché, l’abattoir, l’arène, les réseaux de rails, souterrains et de barques, étaient du domaine public. Tout le monde pouvait y aller et interagir avec. Oui, parce que les territoires à la surface appartenaient à leurs propriétaires respectifs, et certains pouvaient imposer une taxe pour se balader dessus (enfin il me semble).

Un système d’alliance se mettait en place, certains pour renverser les plus forts. Les doudous avaient le droit de se déclarer la guerre (sachant que ce ne serait que 1 contre 1), et c’était prévu qu’ils le fassent plus tard. Beaucoup d’évènements ont été envisagés pour ce jeu, comme des évènements météorologiques (en fonction de l’impact des constructions des doudous (qui polluent plus ou moins), cela pouvait conduire à un dérèglement climatique provoquant feu de forêts ou inondations), une usine (qui n’a jamais été vraiment commencée tellement le chantier était titanesque), un robot canard (un projet un peu trop ambitieux de Thibaud).

Si nous étions allés plus loin dans ce jeu, un de mes doudous, et un de mon frère (notre meilleur respectivement) auraient affronté l’Ender dragon. Et c’est ça en fait, la concurrence dans ce jeu n’a pour but que d’être le plus fort afin d’être sélectionné et vaincre le dragon. Et aussi pour certains écraser les autres.

Je trouve que nos constructions dans ce monde étaient impressionnantes. Je ne vais pas les détailler, mais je me revois marcher puis voir l’immense palais dorée, avec ses torches flottantes à l’intérieur et sa flamme tout au-dessus du plus haut bloc de hauteur. Et beaucoup d’autres constructions quoi. Je trouve ce concept de partie vraiment intéressant.


Même si mon frère et moi avons depuis chacun notre Switch, nous pourrions recommencer une partie Camps. Mais ce n’est pas l’envie qui est là. Minecraft est probablement terminé pour moi, mais j’y ai passé de bons moments. C’est un jeu tout à fait original, un peu comme si nous jouions aux LEGO avec en plus un écran, et une dose d’imprévisibilité avec les monstres en survie. Je ne suis que vaguement l’actualité de Minecraft que via les sets LEGO qui sont dévoilés, me permettant de voir un peu les nouveautés par rapports aux nouvelles créatures. Minecraft est un jeu qui a beaucoup évolué depuis la version à laquelle j’ai joué, et il va sans doute avoir encore beaucoup d’ajouts.

10/04/2025

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